


la veste en jean, selon bonnegueule

Cette première veste en jean a été un vrai challenge.
C'est un grand classique du vestiaire masculin, difficile à réinterpréter.
Ma vision, c'est un design minimaliste qui met en valeur une matière d'exception.
Benoît, co-fondateur de BonneGueule
Comment a-t-on revisité ce classique ?
la toile selvedge japonaise qui a séduit Benoît
C'est la même toile que celle de notre jean bleach : un denim japonais 12,7 oz.
L'étoffe a été tissée sur les vieux métiers à tisser de Kuroki, dont le plus récent a été acheté en 1958.
Et avec ses subtils reflets indigo, c'est un denim brut qui se patinera avec le temps.
On observe un léger effet slub qui donne du relief à la matière tout en gardant une main douce.
Pour obtenir l'effet slub, des fils de différentes épaisseurs sont ajoutés au moment du filage. Cela crée de l'irrégularité et donne plus de nervosité au tissu.



Kuroki, la tradition du denim japonais

Située à Ibara, dans la préfecture d'Okayama, au Sud-Ouest du Japon, c'est l'une des rares entreprises dont toute la production est intégrée.
Elle possède trois usines, chacune spécialisée dans une étape du processus de fabrication (teinture, tissage, finition).
Kuroki contribue à réduire l'impact écologique de l'industrie du jean à travers :
- l'installation de panneaux solaires photovoltaïques pour produire sa propre énergie solaire,
- et la purification totale des eaux usées.

Un délavage respectueux de l'environnement, de l'ouvrier et de la matière
Ce qui se fait traditionnellement :
Le délavage chimique
Le délavage classique, c'est vraiment pas idéal :
- des agents chimiques très polluants sont utilisés,
- les substances et les techniques de sablage sont dangereuses pour les ouvriers,
- et la matière est fragilisée dès le départ.
Ce que nous avons fait :
Le délavage à l'ozone
Le principe : on remplace l'eau par l'ozone pour rincer le denim dans un tambour.
Ce procédé offre des avantages majeurs :
- aucun détergent n'intervient dans le process,
- la quantité d'eau est réduite de moitié,
- et l'eau est chauffée seulement à 35° pour économiser l'énergie.
Ce délavage donne la couleur si particulière de la toile.



Coupe contemporaine, allure épurée
Cette veste est fabriquée dans notre atelier habituel au Portugal. Véritable spécialiste du denim, il produit également notre jean bleach.


Des finitions de puriste
(et quelques surprises encore)
Liseré selvedge à volonté
Du bas de la veste jusqu'aux poches, en passant par le loop de col, vous retrouverez le fameux liseré selvedge rouge et blanc.
Mais uniquement à l'intérieur : vous ne ressemblerez pas à l'Union Jack !


Doublure motif sashiko
Toutes les doublures et les fonds de poche sont recouverts d'un motif japonais traditionnel.
Et bien sûr, elles sont en coton.

Point de chaînette et intérieur totalement gansé
Pour les puristes, on a ajouté un point de chaînette ton-sur-ton sur le bas de la veste pour apporter du relief.
Et l'intérieur est gansé, aucun fil ne dépasse.


Des poches... comme sur un jean
Clin d'oeil à nos premières amours vestimentaires : deux poches plaquées sur la poitrine qui rappellent les poches arrières du jean.
Le bonus ? Des rivets cachés pour plus de solidité.
Le bonus bis ? Le zip invisible sur les poches latérales.

Boutons pression invisibles
On a remplacé les boutons habituels des vestes en jean par des boutons pressions cachés.
L'objectif ? Epurér au maximum le design.
Et vous pouvez ouvrir ou fermer la veste en 2 secondes chrono.


Pattes de serrage
Elles permettent à la veste de s'adapter à votre morphologie.
Un détail discret mais tellement pratique.

Comment s'amuser avec cette veste ?
Un look solaire : chemise à carreaux, chino et sneakers blanches



Pour les balades urbaines : gilet sans manche, chemise à carreaux et jean brut


En mode détente : pantalon léger d'été, chemise à carreaux et sneakers blanches


Elle est parfaite. Rien à ajouter
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