


Notre jean "bleach ozone" en toile Japonaise

Vous le savez, j'ai longtemps été un apôtre du jean brut... notamment parce que blanchir un jean est une opération polluante, dangereuse pour les ouvriers, et qui fragilise la toile.
Et puis j'ai découvert le délavage à l'ozone, procédé complètement respectueux de l'environnement !
Et après plusieurs prototypes, j'ai été séduit par sa couleur lumineuse et ses reflets gris.
Benoît, co-fondateur de BonneGueule.
On vous raconte l'aventure, en vidéo
Une toile selvedge japonaise qui ne ressemble à aucune autre
On a sélectionné une toile 100% coton d'un poids de 12,7 oz, tissée sur les vieux métiers à tisser de Kuroki, au Japon.
Cette toile a un léger effet slub, qui donne du relief à la matière, tout en gardant une main douce.
Et sa teinte est légèrement plus foncée que les jeans "bleached" classiques du marché, subtile et lumineuse avec ses reflets gris.
Pour obtenir un effet slub, des fils de différentes épaisseurs sont ajoutés au moment du filage. Cela crée de l'irrégularité et donne plus de nervosité au tissu.

Un délavage respectueux de l'environnement
Ce qui se fait traditionnellement :
le blanchissement chimique
Le délavage classique, c'est vraiment pas idéal :
- des agents chimiques très polluants sont utilisés,
- les substances et les techniques de sablage sont dangereuses pour les ouvriers,
- et la matière est fragilisée dès le départ.
Une dernière chose à savoir : il faut en moyenne 42 litres d'eau pour un jean, et 6 ou 7 bains de lavage et de rinçage.
Ce que nous avons fait :
le délavage à l'ozone
Le principe : on remplace l'eau par l'ozone pour rincer le denim dans un tambour.
Ce procédé offre des avantages majeurs :
- aucun détergent n'intervient dans le process,
- la quantité d'eau est réduite de moitié (seuls 2 à 3 bains de lavage et de rinçage sont nécessaires),
- et l'eau est chauffée seulement à 35° pour économiser l'énergie.
Ce délavage donne la couleur si particulière du jean.

Kuroki, la tradition du denim japonais

La maison familiale Kuroki est située à Ibara, dans la préfecture d'Okayama, au Sud-Ouest du Japon.
C'est une des rares entreprises dont toutes les étapes de production sont intégrées.
Elle possède trois usines, chacune spécialisée dans une étape du processus de fabrication (teinture, tissage, finition).
Kuroki contribue à réduire l'impact écologique de l'industrie du jean à travers :
- l'installation de panneaux solaires photovoltaïques pour produire sa propre énergie solaire,
- et la purification totale des eaux usées.
Pourquoi choisir une coupe semi-slim ?
Proche du corps, sans être moulante, cette coupe moderne flattera votre silhouette et vous mettra en valeur.
Des finitions haut de gamme, sans amalgame
Poche ticket
selvedge
Nous l'avons gardée visible pour contraster avec le coloris du jean.
C'est un détail de puriste !


Doubles passants...
Doublés
Pour éviter qu'ils ne s'effilochent.
Et surtout, ils s'adaptent à différentes tailles de ceintures.

doublure motif
sashiko
Nous avons créé cette doublure 100% coton en nous inspirant d'un motif japonais traditionnel.
Vous l'avez deviné, Benoît est un grand fan !


Point de chaînette
Une finition située sur le bas de pantalon, qui apporte du relief.
Vous y tenez, et nous aussi.

Sacs de poches
suffisamment grands
De quoi vous balader les mains dans les poches.
Le petit plus ? Les poches arrières sont semi-doublées et il y a des rivets cachés pour encore plus de solidité.


Boutons
"canon de fusil"
C'est le petit nom que l'on donne aux boutons en métal volontairement vieillis.
On aime bien leur rendu vintage.

Jamais déçu par vos jeans, c'est le deuxième que j'ai acheté chez vous et c'est toujours la même réaction au déballage du colis, c'est-à-dire Ouah !
Signaler un abusOn voit vraiment que c'est une pièce exceptionnelle et haut de gamme.