


Si ce cardigan existe, c'est un peu grâce à vous...

À vrai dire, nous avons eu peur de sortir une pièce hivernale dans des matières aussi luxueuses (le yak, il est bien gentil, mais il ne brade pas sa laine).
Notre coeur ne pouvait s'y résoudre. C'est pourquoi nous avons d'abord testé ce cardigan dans nos boutiques, pour recueillir vos impressions.
Les lecteurs de passage l'essayaient dans le froid, découvraient qu'il était aussi chaud qu'un manteau, et les 80 premiers cardigans sont finalement partis assez vite.
Nous étions convaincus !
Benoît, co-fondateur de BonneGueule

Mais on fait vraiment des cardigans avec du yak ?

Eh oui !
C'est une fibre assez rare, mais aussi très prisée dans l'industrie du luxe.
Sur les hauts plateaux de l'Himalaya, les conditions climatiques très rudes font que le yak développe une excellente fourrure.
Et aux premières lueurs du printemps, le yak perd sa couche de poil supérieure, ce qui fait apparaître un magnifique duvet.
C'est cette laine très fine qui est récoltée, selon le cycle naturel pour respecter l'animal.
Une laine aux propriétés étonnantes...


Les super-pouvoirs du superyak
Nous sommes tombés amoureux de cette laine à la diffusion confidentielle.
La fibre de yak est :
- très fine, mais aussi très robuste,
- aussi isolante que respirante, car elle stocke une grande partie de son volume en air,
- douce comme du cachemire (et cela s'accentue avec le temps),
- naturellement anti-bactérienne et ne retenant pas les odeurs.
La reine des neiges n'a qu'à bien se tenir.
La laine mérinos, compagnon sur-mesure
Nous avons mélangé notre superyak avec de la laine de mouton mérinos (une sorte de super-mouton).
La laine mérinos :
- apporte encore plus de solidité à l'ensemble,
- accentue la douceur,
- donne un rendu chiné au cardigan.
On a donc une matière plus stable au lavage, et moins fragile à l'usure.

La légende des deux laines
La laine superyak provient du Tibet, royaume du yak. Et la laine mérinos est australienne, pour s'assurer de sa qualité et de sa traçabilité.
La légende raconte que c'est Benoit lui-même qui a récolté à mains nues et ramené dans sa valise la précieuse matière, lors de son périple en Mongolie.

La vérité, c'est que les balles de laine sont expédiées depuis les hauts plateaux tibétains et filées près de Florence, pour être ensuite tricotées dans notre atelier à Venise.

Découvrez Maglificio Venezia, notre atelier de tricot
Aucun coup de ciseaux n'a été donné pour fabriquer ce cardigan
Chaque partie de la veste est tricotée d'une pièce, selon sa forme définitive : c'est la technique du fully fashioned.
Il n'y a plus de gaspillage de matière et la coupe est plus soignée.
La veste est ensuite remaillée : les différentes parties sont tricotées entre elles.
Sans les coutures, on obtient un beau tombé d'épaule, et c'est bien plus élégant comme ça.

Une couleur qui s'accorde avec l'hiver
Le grège est à la croisée du beige et de la couleur taupe.
Encore peu croisée en hiver, c'est pourtant une couleur claire qui met en valeur celui qui la porte.


Un tricot en point ottoman
Le nom vient des armures portées par les soldats de Constantinople, et donne un tricotage particulièrement dense.
La technique nécessite plus de matière, mais s'avère redoutable contre le froid.
Et le rendu texturé amène du relief au vêtement.

Que du haut-de-gamme, pas d'amalgame
Un col épuré mais très travaillé
Le col est composé de deux épaisseurs de maille au lieu d'une seule (c.à.d 4 quand il est rabattu).
Et le diamètre du fil est encore plus épais que celui utilisé pour le corps (jauge 3 pour le col, et jauge 5 pour le buste).
Il vous protègera du vent et du froid, et musclera visuellement vos épaules, sans pour autant paraître trop "massif".


Des poches tricotées à même le cardigan
Véritable refuge pour mains gelées, ces poches avec passepoils restent bien plaquées sur les flans.
C'est un détail rare, qui évite les volumes inutiles et permet de conserver une silhouette fluide.

Le souci du détail : les boutons en corne
C'est un classique chez nous : les boutons du cardigan sont en corne véritable.
Vous savez pourquoi ? Parce que c'est ce qu'il y a de plus beau.
Tout simplement.


Des bords côtes droits pour vous mettre en valeur
Le bas du cardigan est coupé droit, sans bord côte élastique.
Cela permet à la pièce de correctement tomber en épousant la silhouette, et d'éviter le pli de matière que l'on retrouve sur la plupart des grosses mailles.
Rien de plus embêtant qu'un vêtement qui vous remonte sans cesse sur les hanches.


des manches spécialement conçues pour l'hiver
Position 1 : il fait froid
Vous pouvez retourner les manches pour assurer à vos mains une protection accrue contre le froid.

Position 2 : il fait (moins) froid
Les manches sont suffisamment longues pour être portées retroussées, ce qui apporte un détail visuel sympathique à la tenue.



Une coupe moderne et ajustée
L'emmanchure est assez haute, et la coupe est proche du corps mais jamais moulante.
Comment porter le cardigan en superyak ?
Avec une chemise en flanelle et un jean kurabo

La douceur d'une chemise en flanelle, le grain subtil d'un jean clair et la chaleur enveloppante du cardigan. Une tenue élégante pour affronter la fraîcheur hivernale.
Avec un tee-shirt blanc et un pantalon en flanelle


Un équilibre entre la décontraction du tee-shirt et des boots, et l'aspect formel du pantalon en flanelle.
Le cardigan en superyak vient faire le lien entre les deux mondes.
Notre cardigan superyak, en résumé

Mélange de laine pour garder la chaleur

... Comment ai-je pu m'en passer jusqu'à présent ???
Signaler un abusChaud, lourd, agréable. Une belle rusticité, avis au gentleman-farmer qui sommeille en vous.
Pour ce qui est de la couleur "en vrai", elle est entre celle des dernièrs photos et celles des premières.
1,78m, 66 kgs, le S me va bien.